« Après la politique et la guerre électronique, j’écris »: les confidences de Christian Delaud, ancien élu d’opposition de Bandol

Et de trois. Christian Delaud, 74 ans, qui vient de sortir en mai 2023 un troisième roman policier « Une simple méprise » (autoédition, 16 euros, 234 pages), revendique haut et fort ses racines bandolaises et varoises. Jusque dans ses écrits, reflets romancés et inspirés de ses multiples vies.

Vous avez donc vécu plusieurs vies?

Avec mon épouse, j’ai été chef d’entreprise à Toulon puis à Marseille, dans la protection des particuliers contre le vol et l’incendie de 1976 à 1980. Nous étions les premiers dans le Var. Ensuite, après une liquidation judiciaire, je suis rentré sur concours à l’Arsenal, à la DCAN (actuel Naval Group) à Saint-Mandrier. Je me suis spécialisé dans la détection sous-marine air-surface, plus particulièrement dans la détection de radars (pour localiser et identifier des cibles) avec l’objectif d’équiper des sous-marins. Retraité en 2014, j’ai commencé à écrire. De 2019 à 2022, j’ai d’ailleurs présidé le cercle des auteurs bandolais dont je suis l’actuel trésorier. J’ai aussi été élu conseiller municipal d’opposition…

Bandolais de pure souche?

 

Je descends des Delaud, « les bouchers de Sanary » du côté de mon père et de marins au long cours bandolais du côté maternel. À compter de 1958 j’ai quasiment toujours vécu à Bandol où je suis né, jusqu’à aujourd’hui.

Et donc, écrivain à compter de 2014.

J’ai toujours aimé lire et écrire. J’ai bien sûr beaucoup écrit sur le plan professionnel, comme une étude sur la propagation électromagnétique au raz de l‘eau (1992) qui a été la base de ma spécialisation. Mais je suis passé au manuscrit et à l’écriture de fiction en 2014, le jour où j’ai pris ma retraite.

L’inspiration est locale?

Trois fois oui! L’intrigue de mon premier roman Maudit sous-marin paru en 2017 s’inspire de ma carrière professionnelle, de ma spécialisation dans le renseignement militaire et la guerre électronique. J’ai travaillé pour les marines étrangères… Le roman est biographique à 70 %.

 

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